Et de trois ! Le Saint-Louis Blues Band a le plaisir de vous annoncer la naissance de son troisième bébé,  » No more blues « . Un nouvel album tout chaud, piquant comme une lichette de tabasco sur une rasade de tequila. Un nouvel opus directement inspiré d’un récent et mémorable concert, consacré à  la musique latine, que le big- band de Saint-Louis et son chef Jean-Claude André nous avait concocté à  la Coupole avec le gang salsa d’Alex Blake.

 » No more blues  » est un album d’une grande richesse, mixant toutes les couleurs musicales sud-américaines en un patchwork débridé de l’esprit latino. Une musique festive, ça tombe bien, chaude et pleine de couleurs voyageuses, qui épicera à  coup sûr le petit déjeuner des esprits même les plus chagrins. Au programme, douze morceaux au bas desquels on retrouve les grandes signatures de la musique sud-américaine. Mais aussi tous les styles caractérisant cette dernière. Une musique que le Saint-Louis Blues Band interprète, comme à  son habitude, à  la perfection, dans un grand esprit de cohésion.Enregistré à  la Coupole au début du mois d’octobre dernier par les bons soins de Stéphane Monhart, qui en a aussi réalisé le mixage en collaboration avec Jean-Claude André,  » No more blues  » invite l’auditeur au voyage sur les grandes routes de la salsa, de la bossa, de la rumba… Ah, que c’est beau ça !

\r\nUne musique que le Saint-Louis Blues Band interprète, comme à  son habitude, à  la perfection, dans un grand esprit de cohésion.

Le CD commence d’ailleurs très fort sur  » Gibraltar « , morceau longue-distance de Freddie Hubbard, sur lequel la percu du SLBB est à  la fête. Et les standards s’enchainent,  » Agua de beber  » d’Antonio Carlos Jobim,  » Mas que nada  » de Jorge Ben et  » No more blues  » alias le légendaire  » Chega de saudade  » du même Jobim. Et puis, des morceaux plus franchement  » latino « , invitations à  la danse, comme  » Sandunga  » d’Arturo Sandoval ou  » Yo soy la rumba  » de Marcelino Guerra. D’autres plus intimistes comme le très sensuel  » Salsa salsita  » de Jérome Brie et le nostalgique  » No puedo callar  » de Mercedes Fernandez. Jusqu’au percutant  » Para los rumberos  » de Tito Puente, maà®tre incontesté de la salsa, qui conclut un album très riche de sa diversité. Un album sur lequel les voix sensuelles et colorées de Fanny Anderegg et du panaméen Alex Blake font merveille. A l’image de la pochette  » tout feu tout flamme  » réalisée par le plasticien Christophe Hohler. Un troisième album indispensable à  tous les fanas du Saint-Louis Blues Band, mais aussi à  tous les amateurs de jazz et de musique latino. En attendant la grande rencontre du SLBB avec le saxophoniste Archie Shepp qui aura bientà´t lieu à  la Coupole. Et qui se soldera peut-être, on en est persuadé, par un quatrième bébé.